Page:Mirbeau - À cheval, Messieurs, paru dans L’Aurore, 05 janvier 1899.djvu/11

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voulons à aucun prix, nous autres, les vrais intellectuels !…

— Ce sont là des aspirations conformes à votre grand cœur et à votre grand esprit, cher maître… et vous ne savez pas combien je vous admire… mais il me semble que votre ligue pour la Patrie française est plutôt un four… Si vous préférez une autre image, il me semble qu’elle a déjà sombré sous le ridicule… Est-ce vrai ?…

M. François Coppée éluda la question. Il réfléchit quelques secondes, puis il reprit avec des gestes de penseur :