Aller au contenu

Page:Mirbeau - À cheval, Messieurs, paru dans L’Aurore, 05 janvier 1899.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Je l’y mettrai ! dit-il en un accent héroïque… Je l’y mettrai, au jour prochain du grand combat… au jour prochain et sacré de la Saint-Esterhazy…

Et il entonna la Marseillaise de la nouvelle Ligue.

— Allons, enfants de l’Académie !…

Puis, embrassant d’un geste napoléonien la cour déserte où M. Ernest Legouvé, terrible et caracolant dans sa tenue de ligueur, venait d’apparaître, M. François Coppée, commanda :

— Et, maintenant, messieurs, à cheval !…

Octave Mirbeau.