Page:Mirbeau - Apologie pour Arthur Meyer, paru dans L’Aurore, 16 février 1899.djvu/2

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Apologie pour Arthur Meyer



Ceci n’est qu’un trait de mœurs bourgeoises, mais il peint admirablement l’époque très spécialement hideuse, et la sorte de bouleversement social où nous sommes. Qu’il me soit donc permis, aujourd’hui, de dédier ces quelques lignes à M. Arthur Meyer, homme du monde. On peut être renégat et tout ce qui s’ensuit et rester homme du monde. C’est même, si j’en crois les échos mondains, très bien porté, cet hiver, dans les salons de Pellieux et d’Esterhazy.