bien fait, de temps en temps, une courte halte au cabaret. Mais le patron était là qui ne l’eût pas permis.
— Hardi ! les gars !… Enlevez-moi ça rondement !
Il criait cet encouragement, chaque fois qu’il avait lampé un coup, sous l’ombre du marronnier.
Tout à coup, l’un des hommes ayant fait un faux pas, tomba. Le sac, projeté en avant, resta sur la passerelle, en travers ; mais l’homme, lancé de côté, disparut dans l’étroit espace d’eau noire, écumeuse, formé par les murs de bois de la péniche et les murs de pierre du quai.
— Espèce de maladroit ! dit l’un.
— Tiens, il n’est pas bête ! dit l’autre. Il veut prendre un verre.
— Et un bain, l’aristo !… dit un troisième.
— Attends ! attends ! espèce de soûlaud ! fit le patron de la péniche qui, saisissant une longue perche, la tendit à l’homme, au moment où celui-ci reparaissait sur l’eau.
L’homme s’accrocha à la perche, et, agile, grimpant le long du bordage, il remonta sur la péniche. Alors, tous se mirent à rire et à plaisanter.
— Eh ben, quoi !… C’est le métier ! dit