Page:Mirbeau - Le Comédien, paru dans Le Figaro, 26 octobre 1882.djvu/22

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c’est bien cela ; l’effet est trouvé. Comme il sera applaudi demain !

Le comédien a déshonoré la souffrance.

Voilà ce qu’il appelle son art, ce métier horrible et honteux pour lequel nous n’avons pas, nous, public, assez de battements de mains, assez de fleurs, assez de couronnes ; ce métier pour lequel toute la vie d’une grande ville se met en