Page:Mirbeau - Le Comédien, paru dans Le Figaro, 26 octobre 1882.djvu/8

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mande qu’on lui soulève un coin de rideau qui lui cache les priapées qu’il a rêvées.

Est-ce la faute des journaux aussi si le public se rue, pendant trois cents représentations, dans une même salle de spectacle pour y applaudir et y ensevelir sous les fleurs une chanteuse d’opérettes, dont la voix est laide, mais dont les mollets sont beaux et qui sait, par un renversement de toute logique et de toute raison, tirer du mot le plus simple une obscénité qui fait se pâmer tous ces braves gens sur leurs fauteuils ou dans