Page:Mirbeau - Le Jardin des supplices.djvu/168

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ce récit, je vis des robes et des robes, et des ombrelles, et des éventails, et des visages heureux, et des visages maudits danser, tourbillonner, se précipiter… C’était comme une poussée de fleurs immenses, comme un tournoiement d’oiseaux féeriques…

— Les portes, cher petit cœur… s’écria Clara… les portes qu’on ouvre !… Viens… viens vite !… Et ne sois plus triste, ah ! je t’en supplie !… Pense à toutes les belles choses que tu vas voir et que je t’ai dites !…

Je me soulevai… Et, me saisissant le bras, elle m’entraîna, avec elle, je ne sais où…