tiques, à des possessions démoniaques, autour d’une sorte d’Idole dont le bronze massif, d’une patine très ancienne, se dressait au centre de la salle et montait jusqu’au plafond. Puis l’Idole elle-même se précisa, et je reconnus que c’était l’Idole terrible, appelée l’Idole aux Sept Verges… Trois têtes armées de cornes rouges, casquées de chevelures en flammes tordues, couronnaient un torse unique ou plutôt un seul ventre, lequel s’incorporait à un énorme pilier barbare et phalliforme. Tout autour de ce pilier, à l’endroit précis où le ventre monstrueux finissait, sept verges s’élançaient auxquelles les femmes, en dansant, offraient des fleurs et de furieuses caresses. Et la lueur rouge de la salle donnait aux billes de jade qui servaient d’yeux à l’Idole, une vie diabolique… Au moment où nous nous remîmes en marche, j’assistai à un spectacle effrayant et dont il m’est impossible de rendre l’infernal frémissement. Criant, hurlant, sept femmes, tout à coup, se ruèrent aux sept verges de bronze. L’Idole enlacée, chevauchée, violée par toute cette chair délirante, vibra sous les secousses multipliées de ces possessions et de ces baisers qui retentissaient, pareils à des
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