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Il marchait seul, parmi les autres hommes.

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De vieilles pensées, grises comme la brume

Songeaient en lui, qui sait ?…

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Et tuait d’un affront, ou de l’épée ;

Pour Claude :

Claude était pâle, avec un sourire

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Il portait à l’épaule sa viole

Et jouait, se jouant, ses airs
Si clairs
Avec leurs songes entonnés,
Qui se mêlaient si bien aux rêves de nos cœurs…

On voit tout de suite à qui l’on a affaire ! M. Vielé-Griffin est fort sobre de détails sur lui-même. Il dit cependant :

Je l’aimai comme la vie, et toute joie,
Me sentant naître d’elle comme un fils
Pour quelque jour sans fin dont l’aube poigne [sic].

Et ils partent, suivant Yeldis. Chevauchées terribles, ardentes, sans fin. Plaines, forêts, mers, villes et faubourgs, montagnes et collines, ils traversent, franchissent, escaladent tout. Quelquefois, le soir, on fait halte :

Des haltes lasses, gaies…