Page:Mirbeau - Les Vingt et un Jours d’un neurasthénique, 1901.djvu/91

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— Je vous dis… mon cher collègue, que c’est, à brève échéance, le démembrement de la patrie… de la pa-trie…

— Il nous faut un Roi… argumentait M. d’Haussonville.

— Non… répliquait vivement M. Émile Ollivier… un Empereur.

Et M. d’Haussonville conciliait :

— Un Empereur-Roi…

À plusieurs reprises – car ses paroles ne me parvenaient pas toutes – M. Émile Ollivier criait, d’une voix acerbe :

— …de… la… pa-trie ! de… la… pa-trie !