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Quand j’eus achevé la lecture de la lettre de M. Renaudot, membre de la Pomme, percepteur à X…, l’homme me salua de nouveau et me dit, non sans quelque fierté :
— C’est moi, Hippolyte Dougère.
— Enchanté, monsieur. Puis-je vous être bon à quelque chose ?
— À tout, monsieur.
Je le priai de s’asseoir. Hippolyte Dougère salua encore ; il déposa sa carnassière et son bâton sur le plancher, entre ses jambes, puis, passant la main dans ses cheveux :
— Monsieur, dit-il, voici l’affaire… Je suis commis à cheval…
— Pardon ! je croyais que vous étiez poète ?
— Certainement, je suis poète ; mais je suis aussi commis à cheval… Trouveriez-vous par hasard que ces deux qualités sont incompatibles ?
— Nullement, monsieur… au contraire.