pouvais ?… Tu en parles à ton aise… (La femme de chambre aide sa maîtresse à s’asseoir. Celle-ci pousse de petits cris. — À la femme de chambre, d’une voix entrecoupée.) Mais qu’est-ce que vous avez donc dans les mains pour me briser le corps ainsi ?… Oh ! oh !… mes pauvres reins… mes pauvres jambes… ma pauvre tête !… Que j’ai chaud !… que j’ai froid !… (La femme de chambre prend les couvertures des mains du mari, en enveloppe les genoux, les jambes de sa maîtresse qui, haletante, les coudes sur la table, se tamponne les lèvres de son mouchoir pour ne pas crier.) C’est affreux… c’est à mourir… Avez-vous bientôt fini ?…
Na !… Madame est bien maintenant ?
Que j’ai chaud !… Cette terrasse me tuera…
Mais non… mais non… Je parie que tu ne souffres plus.
Madame n’a plus besoin de moi ?
Où avez-vous mis mon flacon de sels ?
Sur la table, près de Madame.
Donnez-le-moi… (La femme de chambre passe le flacon de sels.) Avez-vous donné à manger aux chats ?
Oui, Madame. (À part.) Les sales bêtes !…