Patienter… toujours patienter… et de jours de patience en semaines de soumission… c’est du bonheur… et du bonheur perdu pour nous… Non… non… D’abord cette contrainte perpétuelle… ce mensonge quotidien ne sont dignes ni de toi ni de moi… Et puis… le poids sur mon cœur de cette maison… il est maintenant… au-dessus de mes forces… Je ne puis plus… Une bonne fois… mon cher Lucien… soyons ce que nous sommes… bravement… au grand jour… devant tout le monde…
Je te demande encore… je te supplie de ne rien précipiter… quelques jours seulement… Tu as vu les lettres…
Les lettres !…
Elles contiennent les promesses les plus sérieuses…
Les promesses !…
Pourtant, ma chérie, il ne se peut pas que je n’aie bientôt… tout de suite… la position qui, du moins, te mettra à l’abri du besoin…
Il n’est pas nécessaire que nous l’attendions ici… Elle viendra bien… si elle vient… nous trouver là où nous