Alors… tu n’aimes pas… et tu ne m’aimes pas… si tu n’as point dans l’amour la foi aveugle et sublime qui triomphe de tout…
J’aime et je t’aime au delà de tout au monde…
Eh bien, ne discute pas… prends-moi… emporte-moi… Il n’est de réalité que celle que l’amour crée dans les âmes… Le reste n’est rien… le reste n’est pas…
Le reste… c’est toute la vie… Elle peut nous broyer… Moi, ce n’est rien, j’en ai l’habitude… Mais toi ?… Et c’est parce que mon amour pour toi est violent, profond, éternel… que je redoute de jouer… sur un coup de tête, un bonheur que je veux garder… et que je voudrais aussi défendre contre tes généreuses imprudences…
Allons donc !…
Tu doutes de moi !
Non… non… oh ! non… Seulement… tu raisonnes avec ton esprit craintif d’homme et de savant… Moi… je crie avec tout mon cœur de femme… C’est toi qui es dans le rêve et dans la chimère… moi qui suis dans la