seul domestique à l’antichambre !… C’est incroyable !… (Elle commence à descendre les marches du perron.) Plus on en a, de cette engeance, moins on est servi… (Apercevant Lucien qui entre en ce moment par la droite, elle s’arrête.) Ah ! M. Garraud, maintenant… (Germaine se lève et répond au salut de Lucien… Mme Lechat, d’une voix hostile qui semble le congédier.)… Mon mari n’est pas encore rentré, monsieur Garraud…
Excusez-moi, madame… J’avais cru entendre la voiture.
Vous avez mal cru… (Elle descend une marche et s’arrête.) vous avez quelque chose à dire à mon mari ?
Oui, madame.
Tu ne viendrais même pas m’aider à descendre les marches du perron… (Germaine va aider sa mère.)… C’est heureux… (En passant devant Lucien.)… Ces domestiques… a-t-on vu…? J’espère bien que ton père va me mettre tout ce joli monde à la raison…
Comme ce pauvre Jules…
Ce pauvre Jules… Naturellement… Toi, tu n’as de pitié que pour les fainéants, les ivrognes… et les voleurs.