sement… Peut-être réussirez-vous — et je le souhaite — à le détourner de sa grande révolution agronomique…
En tricolore… nos beaux ormes !… C’est vrai, pourtant… On ne peut pas être tranquille une minute avec un pareil homme… (Un petit silence.) Mais enfin… vous qui êtes, paraît-il, très savant, monsieur Garraud… à quoi attribuez-vous ces manières bizarres qu’il a, maintenant ?… Car enfin, Isidore est très intelligent… très fort même… Il a la réputation… méritée, d’être un homme d’affaires remarquable… le premier de Paris…
Incontestablement…
Et en dehors de ses affaires… il ne dit et fait que des bêtises… (Protestations de Lucien.) Si… si… des bêtises…
Mon Dieu ! madame… il m’est fort difficile de répondre… Le cas de M. Lechat est, du reste, assez fréquent chez les gros remueurs d’affaires… Une extrême confiance en soi-même… l’habitude de la domination et du succès… le besoin de créer toujours quelque chose de nouveau… la joie grisante de l’obstacle à franchir… je ne sais pas… (Timidement.)… Un peu trop d’orgueil aussi… un besoin d’idéal… peut-être.
Oh ! d’idéal…