de douloureuses brutes, qui ne savent pas ce qu’ils veulent et qui ne croient qu’à la blague des mots… Moi, je ne crois qu’à la puissance des actes… et je sais ce que je veux.
Le savez-vous vraiment ?…
Oui… Au lieu de rester la bête de somme que l’on fouaille, et la machine inconsciente que l’on fait tourner, pour les autres… je veux être un homme, enfin… un homme… pour moi-même… Je ne sais pas, d’ailleurs, pourquoi je vous dis cela… C’est mon affaire… et non la vôtre… Adieu !
Et si je vous apporte le moyen d’être cet homme-là… et de vivre ?
Allons donc !… L’aumône… le panier de votre sœur… la desserte de votre table… la divine charité d’une pièce de cent sous, n’est-ce pas ?… Et l’insulte de votre pitié ?…
Non… ni aumône, ni pitié… La foi en vous-même…
Je l’ai…
Et en moi…