Oui, Jean… je veux bien… Vous êtes bon de ne pas me quitter… de ne pas quitter le père… Si le malheur vient cette nuit… vous le consolerez…
Et je voudrais vous dire des choses que je ne vous ai pas dites encore…
Parlez, Jean… Quand vous parlez, je suis moins malheureuse.
Vrai ?…
Oh oui !… Depuis que vous êtes notre ami… et que vous venez ici, presque tous les jours… c’est vrai… je crois que je suis moins malheureuse…
Chère Madeleine !
Du moins, on se l’imagine… On oublie son malheur pendant quelques minutes… et durant ces minutes-là… c’est comme s’il n’était plus… Jusqu’aux petits !… Quand vous êtes là, ils ne pleurent jamais… Vous savez si bien parler aux enfants… les faire sauter sur vos genoux… leur dire de beaux contes…
Ce que j’ai à vous dire, Madeleine, ce ne sont pas