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Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/152

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sieur le baron, ce matin… Monsieur le baron est matinal… Monsieur ne fait que se lever…

Courtin, des journaux à la main.

Dites à monsieur qu’il s’agit d’une affaire importante.

Jean

J’y vais… Monsieur sera ici dans un instant…


Il sort à gauche, au fond. Courtin, resté seul, parcourt les journaux, jusqu’à ce que Biron apparaisse à la porte du cabinet de toilette. Il est à peine vêtu… Lui aussi tient des journaux à la main.



Scène II

COURTIN, ARMAND BIRON
Courtin agite et montre les journaux à Biron.


Biron

J’ai lu… j’ai lu… (Il rit.) La flagellation… dites-moi ?… (Il rit.) Elles n’allaient pas mal au Foyer !… D’ailleurs, tous ces temps-ci, la flagellation est fort à la mode… (S’approchant de la table où il bouleverse livres et papiers.) Où donc ai-je fourré un livre que mon libraire ?… (Il cherche.) Voyez-vous, cette Rambert ?… Elle ne s’embêtait pas !…

Courtin, agacé.

Laissez donc !

Biron

Mais non… Un livre.!. mon cher, (Il fait claquer un petit baiser au bout de ses doigts.) Je voudrais vous montrer ça.

Courtin, agacé.

Je vous en prie ?