Ah ! je sens bien que je vais me laisser faire… Mon pauvre cœur ne me vaut pas…
Vous vous calomniez… vous redevenez la Thérèse d’autrefois, la jolie Thérèse qui veut vivre… (Emphatique.) Nous allons faire fête à tous vos caprices…
Pauvre petit !… (Changeant de ton.) Je suis tellement fatiguée, étourdie… Je ne sais plus où j’en suis… Il me semble que je suis grise, comme quand j’ai bu du porto trop doux… Ce soleil aussi !…
Thérèse !… Je vous retrouve… Thérèse bien aimée…
Mais, il doit être affreusement tard… Il faut que je m’en aille… (Riant.) Il faudrait que je me lève, d’abord… Je ne peux pas… Tout tourne… Armand, aidez-moi !…
Elle tend les mains à Biron qui l’aide à bondir, et cherche à l’embrasser au passage. Elle échappe et Biron ne retient que ses mains qu’il baise.
Ma chère amie !… mon amie bien aimée !…
Qu’est-ce qu’il y a de changé, là ?…
Ce miroir ?… Il y était… C’est le miroir de la Dubarry.