Page:Mirbeau - Théâtre III.djvu/87

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Dufrère

Je crois…

Lerible

Mon Dieu ! tout m’intéresse… Ce pauvre M. Pamard !… Je le lui avais bien dit. Il a été trop vite !… (Il reprend sa marche glissée.) Qu’est-ce qu’on m’a raconté ! Il paraît que M. le baron a eu une grande déception, l’autre jour…

Dufrère

Ah !

Lerible

Oui… Cette visite de la duchesse de Saragosse au Foyer…

Dufrère

Eh bien ?

Lerible

… n’a rien donné… rien donné… (Levant les bras.) Cinq cents francs.

Dufrère

Racontars !

Lerible

Bien sûr… bien sûr !… (Levant les bras.) La charité devient un métier si difficile ! aujourd’hui… (Regardant la pendule.) Non, monsieur Dufrère, je ne puis plus attendre… Vous présenterez toutes mes excuses à M. le baron… (Il se dispose à partir.) C’est bien ennuyeux.

Dufrère

La Bourse, hein ?

Lerible

C’est que… je ne vais jamais à la Bourse… La Bourse,