Page:Mirbeau - Vers la Guyane, paru dans L’Aurore, 13 juillet 1899.djvu/2

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


VERS LA GUYANE



Arthur Meyer restait silencieux et, la tête inclinée, le crâne plissé, il tapotait nerveusement, de sa paume, à petits coups, ses favoris célèbres et ignominieux. Tout à coup :

— Je suis fort inquiet, murmura-t-il. Et même si je n’étais pas l’homme correct que vous connaissez, j’emploierais une expression plus énergique… Je suis fort inquiet.