Page:Mirbeau - Vers la Guyane, paru dans L’Aurore, 13 juillet 1899.djvu/6

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les coins de ses lèvres se débandèrent et sa bouche en cœur eut une expression hideuse, dont j’eus peine à supporter la répulsion et le dégoût qu’elle provoquait ! Dieu sait, pourtant, si j’en ai vu, depuis deux ans, des bouches hideuses !… Il balbutia :

— S’ils veulent… ce serait un beau coup de filet !…

Puis il se leva, marcha dans la pièce avec agitation, disant, à plusieurs reprises, et comme pour se suggérer de la confiance :