Page:Mirbeau - Vers la Guyane, paru dans L’Aurore, 13 juillet 1899.djvu/9

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Liane de Pougy, le Café Anglais, la loge de Carré et celle de Gailhard, et les chasses à courre et les commandes de sculpture de la duchesse d’Uzès, sans moi ?… Et qui donc, je vous prie, pourrait désormais recevoir l’amiral Avellan et même l’empereur Guillaume, s’il vient à Paris ?… Est-ce Jaurès ?… Est-ce Clemenceau ?… Reinach ?… Cornély ?… Ce serait un éclat de rire dans les salons et les grands bars !… Et qui, enfin, organiserait les cabinets de toilette des filles à la mode ?… Est-ce Duclaux ?… En me déportant, Paris se suiciderait !… Paris, sans Arthur Meyer, mais c’est fou !… Paris ne serait plus Paris… Ce serait on