Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/18

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vant un admirable portrait de Greuze, que deux commissionnaires étaient en train de placer délicatement le long d’un brancard garni de couvertures.

La sevreuse du boulevard des Invalides passait sur les entrefaites.

Doublement curieuse comme Parisienne et comme femme, elle s’approcha, perça la foule, regarda le tableau et jeta un cri de surprise ; elle venait de reconnaître la jolie dame au coupé rose.

Comme son mari, elle prit aussitôt des informations. On lui répondit que cette toile représentait madame D…, femme d’un ancien procureur impérial à la Guyane, devenu conseiller à la cour royale de Paris[1].

  1. Le portrait de Greuze, à la vente aux enchères qui