Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/21

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peu de s’occuper de ce fils, dont l’existence devient pour lui un embarras et une gêne. Il craint que sa femme, en apprenant ce péché de jeunesse, ne lui ôte son estime et ne fasse payer au présent ou à l’avenir les torts du passé.

Le petit baron voit disparaître toutes les splendeurs qui ont entouré son berceau.

Quelques jours après le mariage du général, on retire Émile de la maison Choisel, pour le confier aux mains d’un employé de la vénerie, vieux soldat de l’armée d’Égypte, réformé pour cause de blessures, et auquel on avait accordé cet emploi comme retraite.

Il fut exclusivement chargé de l’éducation de son jeune pensionnaire, et lui apprit