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Or, puisque nous y sommes, autant juger, dès à présent, M. de Girardin au point de vue littéraire.
Émile est son œuvre la plus importante. C’est écrit suffisamment, grâce à la collaboration anonyme et bienveillante de ses amis du cabinet de lecture.
Au Hasard est une médiocre amplification de collége, ennemie du style et de la grammaire.
Outre ces deux ouvrages, et sans oublier un petit volume de madrigaux et de bouquets à Chloris, qui lui donnent avec le citoyen Robespierre une touchante analogie, M. de Girardin a publié nombre de brochures politiques[1] et une quantité inouïe
- ↑ Avec celle que nous avons déjà citée, les principales sont : Bon Sens et bonne Foi, — Journal d’un