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tion de Février. Rassuré, comme beaucoup d’autres, par cet article, nous avons pris tout simplement, ce jour-là, M. de Girardin pour un grand homme, et nous lui avons écrit une lettre de félicitation et d’éloge.
En voyant plus tard ses volte-faces, nous avons beaucoup ri de notre naïveté.
M. de Girardin, lorsqu’il exécute ses tours, ne remarque malheureusement pas qu’un saut détruit l’autre. Tous ceux dont, en politique, il a surpris la bonne foi ne lui pardonnent pas ; il trouve autant d’ennemis qu’il a fait de dupes, et qui n’a pas été dupe de M. de Girardin ?
Revenons à sa biographie.
Au moment où son titre de commis au ministère de la maison du roi excitait le