Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/78

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perdu aux yeux de l’avenir. Il est fâcheux que République et Impiété soient aussi voisines l’une de l’autre.

On peut dire que la mort d’Armand Carrel fut un deuil public. Tout Paris assistait à ses funérailles.

Nos lecteurs comprendront pourquoi nous avons ici laissé parler le National, de préférence à toute autre feuille d’alors : la narration du journal ennemi est honorable pour celui des deux adversaires qui a survécu.

M. de Girardin n’en resta pas moins en butte à la rancune publique. On maudit l’homme qui marchait à la renommée en laissant ainsi derrière lui des traces de sang.

Toujours aux aguets, toujours infatiga-