Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/99

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tourna brusquement le dos, le jour où il vit la possibilité d’une vengeance et une autre perspective à son ambition.

Mais, comme cet obstiné portefeuille ne lui arrivait pas encore, il fit une nouvelle pirouette et retomba sur ses pieds, républicain socialiste comme devant.

Lorsqu’on entre chez M. de Girardin, la première chose qui frappe les yeux est un buste de Robespierre, posé sur son bureau, tout en face de lui. C’est une démonstration significative. Si Robespierre, ce monstre historique, s’animait et pouvait rire, il ne s’en ferait pas faute, en voyant M. de Girardin jouer au terroriste*.

Avec sa robe de chambre de futaine blanche et sa figure livide, le rédacteur en chef de la Presse ressemble à un pierrot