Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/17

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Le jour même de son arrivée, il se présente chez le maréchal Jourdan, qui lui fait piteux accueil, chez Sébastiani, qui le reçoit mal, et chez le duc de Bellune, qui ne le reçoit pas du tout.

Enfin, il trouve un protecteur dans le général Foy.

Reconnaissant au jeune homme une fort belle écriture, celui-ci le fait entrer au secrétariat du duc d’Orléans avec douze cents francs d’honoraires.

De son propre aveu, M. Dumas était alors d’une ignorance extrême. Comme il n’avait dans les bureaux du prince que fort peu de besogne, il lut Walter Scott, Shakspeare, Gœthe et Schiller, dans la

    pour des relations de voisinage qu’il est inutile de reproduire ici.