Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/40

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C’est M. Dumas qui nous certifie la chose.

À trois ou quatre mois de là, resté sous l’impression de ce refus désobligeant du chef de la branche légitime, notre héros voit paraître les ordonnances.

« — Joseph ! crie-t-il à son domestique, allez chez mon armurier ; rapportez-en mon fusil à deux coups et deux cents balles du calibre vingt. »

Deux cents balles, Jésus ! combien veut-il tuer d’hommes ?

Un volume tout entier des Mémoires d’Alexandre Dumas est consacré au récit de son héroïsme pendant les trois jours.

Nous ne lui chercherons pas la moindre querelle à cet égard.

Qu’il tranche du Renaud ou du Tancrède, qu’il prétende avoir affronté la mi-