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meurt sur l’échafaud comme Didier doit y mourir, et, quand l’interdit de Marion Delorme fut levé par le ministère, il se trouva que Victor Hugo semblait avoir copié Antony.
Effrayé du scandale qui allait naître, Alexandre Dumas cherche à le prévenir en toute hâte, et déclare dans la Revue des Deux-Mondes, en affectant un style aussi courtois que possible, que, s’il y a un plagiaire, ce doit être lui[1].
Chose étrange, et que jamais nous n’eussions osé dire, Antony, sombre maniaque, fou furieux, sorte de bête rugissante, était le portrait vivant de M. Dumas à cette époque.
« Lisez Antony, dit-il ; ce que j’ai souffert,
- ↑ Voir Quérard, Supercheries littéraires, tome Ier.