Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/61

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M. Dumas, dans ce siècle, comme un prodige de conception, comme un auteur dont la fécondité n’a point d’égale.

On nous raconte une anecdote publiée dans le Journal de Saint-Pétersbourg.

Hippolyte Auger, l’un des ouvriers d’Alexandre Dumas, trouvant que le célèbre brocanteur littéraire ne lui payait que médiocrement sa besogne, alla chercher fortune en Russie. Le libraire Bellizard, qui éditait à Saint-Pétersbourg une Revue en langue française, reçut la visite de notre homme de lettres.

— Monsieur, dit celui-ci, je me nomme Hippolyte Auger. Comme vous publiez, en ce moment, Olympe, un roman de moi, j’ai cru pouvoir venir vous faire mes offres de service.

— Pardon, répondit l’éditeur de la