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Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/73

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— Sauvons au moins l’Institut !

En conséquence, il envoie au Siècle, qui la répand à quarante mille exemplaires, la jolie réclame suivante :

« Monsieur le rédacteur,

« Plusieurs journaux ont annoncé que j’avais sollicité et obtenu la place de bibliothécaire à Fontainebleau. Veuillez, je vous prie, démentir cette nouvelle, qui n’a aucun fondement. Si j’avais ambitionné un des fauteuils que l’illustre auteur des Messéniennes et de l’École des Vieillards[1] a laissés vacants, c’eût été seulement son fauteuil académique. »

Ce magnifique seulement toucha fort peu les Quarante. M. Dumas n’obtint pas un vote.

Il est vrai qu’une audacieuse brochure dont l’auteur aujourd’hui ne se repent guère, dessilla bien des yeux alors, et

  1. Notez que, dans ses Mémoires, il maltraite abominablement Casimir Delavigne, et en dit pis que pendre.