Page:Mirecourt - Alexandre Dumas.djvu/77

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pour les peintres, douze chambres pour les visiteurs, un petit palais consacré aux singes, un autre aux perroquets, et un troisième aux chiens, sans compter une écurie quasi royale abritant huit superbes chevaux.

Le grand salon, tendu d’étoffes d’or et de soie, contenait toutes sortes de merveilles artistiques, et le salon intime, ou boudoir, avait pour rideaux de fenêtres d’immenses cachemires.

C’était un encombrement de tableaux, de statues, de meubles de Boule, de curiosités bizarres, jetés pêle-mêle du rez-de-chaussée aux combles. Il y avait abus de sculptures et profusion de moulages. En tous lieux, à défaut de goût, régnait l’ostentation.

Tant de richesses, tant de splendeurs,