Page:Mirecourt - Alfred de Musset.djvu/13

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

peu plus médiocres, il faut le dire, que ceux de Marmontel.

Digne émule de la gloire de son cousin, le père d’Alfred employa les nombreux loisirs que nos administrations laissent aux employés à composer une multitude de volumes, qui dorment profondément aujourd’hui dans la poudre des bibliothèques[1].

  1. En voici les titres : — Anecdotes inédites (pour faire suite aux œuvres de madame d’Épinay). — L’Anglais cosmopolite (traduction supposée). — La Cabane mystérieuse, avec cette épigraphe : O miseri quorum gaudia crimen habent ! « Ô qu’ils sont à plaindre ceux dont les joies sont filles du crime ! » (roman dans le goût d’Anne Radcliffe). — Paris au Palais-Royal (œuvre scabreuse). — Les Trois Bélisaires (le véritable, celui de Marmontel et celui de madame de Genlis). — Voyage en Suisse et en Italie (suite de lieux communs très-rebattus). — Vie militaire et privée de Henri IV, etc., etc. — Les deux seuls livres estimés de M. de Musset-Pathay sont : L’Histoire de la vie et des ouvrages de J.-J. Rousseau, et la Suite au Mémorial de Sainte-Hélène.