Page:Mirecourt - Alfred de Musset.djvu/33

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de calme et de sagesse que vous n’avez pas encore.

Alfred de Musset consentit à se laisser diriger et conduire.

Il composa pour M. Buloz quelques proverbes, tournés avec une grâce exquise, preuve évidente que la nature de son talent ne lui ferme pas les plus douces régions de la morale, de la délicatesse et de l’esprit.

Les lecteurs de la Revue des Deux-Mondes se montraient friands de la prose du poëte : M. de Musset leur donna quinze proverbes[1].

  1. En voici les titres : — André del Sarto, — Lorenzaccio, — les Caprices de Marianne, — Fantasio, — On ne badine pas avec l’amour, — la Nuit Vénitienne, — Barberine, — le Chandelier, — Il ne faut jurer de rien, — Un Caprice, — Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, — Louison, — On ne saurait penser à tout, — Carmosine, — Bettine.