Page:Mirecourt - Alfred de Musset.djvu/44

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C’était une sinécure, une pension déguisée.

En 1848, on eut le mauvais goût de l’enlever au poëte ; mais l’Empire la lui a rendue.

Il y avait chez le duc d’Orléans certaines petites soirées licencieuses ignorées, selon toute apparence, de Louis-Philippe et de M. Guizot, et où néanmoins on était assez facilement admis.

L’héritier présomptif, en souvenir de son bisaïeul, ressuscitait un peu les soupers de la Régence.

Émile Deschamps et Alfred de Musset lisaient là certaines poésies qu’on ne trouve pas dans leurs œuvres. Seulement, elles ont assez couru sous le manteau pour que chacun les connaisse, principalement celle