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écrire et débiter des harangues ; ils rédigeaient des lettres à Tallien ou à Robespierre, et ce devait être un curieux spectacle que celui de tous ces petits démagogues, se querellant comme des hommes et donnant leur opinion sur les affaires publiques.
Dans la crainte de se rendre suspecte, la tante du jeune Béranger n’osait pas le retirer de cette école.
Un honnête imprimeur de l’endroit lui proposa de prendre l’enfant en apprentissage, et cela servit de prétexte pour l’arracher aux doctrines de M. Ballue de Bellanglise.
Le petit clubiste regretta son école bruyante.
Il était le plus fort dans les discussions,