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le manteau, ces chansons ne portaient point de nom d’auteur ; elles pouvaient être attribuées à tout autre qu’à notre expéditionnaire.
On l’attendait à son deuxième recueil.
Mais Béranger ne le fit paraître qu’en 1821, et, le jour même de la mise en vente, il donna sa démission, afin de ne pas laisser à l’Université la joie de le mettre à la porte.
Ce second livre du poëte eut un succès immense.
On y voyait son génie déployer hardiment ses ailes et monter jusqu’aux plus sublimes élévations. Parmi la multitude des chefs-d’œuvre qu’il contient, on peut citer comme des odes, et comme des odes de premier ordre, le Champ d’asile, —