Aller au contenu

Page:Mirecourt - Béranger.djvu/5

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Et la fée continuait de traverser nos rêves.

Mais elle avait un autre sourire, mais son œil était vif et mutin, mais elle retroussait gaiement sa robe et trottait d’un pied leste, en vous invitant à la suivre.

Francs amis des bonnes filles,
Vous connaissez Frétillon :
Ses charmes aux plus gentilles
Ont fait baisser pavillon.

Il nous semble la voir encore. Que sa joue est fraîche, sa jambe fine et sa tournure agaçante ! Ah ! friponne ! nous ne reconnaissons plus en vous la blanche apparition de notre enfance ! Vous êtes la reine du plaisir, de la joie, de l’amour et des festins.

N’importe, soyez la bienvenue !

Lorsque nous vous regardons de près, au