Page:Mirecourt - Béranger.djvu/79

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Il alla se cacher à Fontainebleau ; puis, ne se trouvant pas encore assez loin de Paris, il transporta ses pénates en Touraine.

On cherchait surtout à connaître quelle pouvait être l’occupation de Béranger dans sa solitude. Le bruit courait, et ce bruit n’était pas dénué de fondement, qu’il allait publier une Histoire des Contemporains, terrible concurrence, que jamais nos malheureux petits volumes n’auraient pu soutenir.

Heureusement nous n’avons plus rien à craindre à ce sujet.

— Avancez-vous dans votre travail ? lui demanda un jour Perrotin[1], qui eût été,

  1. Tout le monde connaît l’admirable conduite de cet éditeur, qui eut, après les frères Beaudoin, l’exploitation des œuvres du poëte. C’est un de ces hommes loyaux et probes qui ne s’en tiennent pas aux clauses