Page:Mirecourt - Balzac.djvu/16

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bliothèque précieuse qu’il montrait fièrement aux derniers jours de sa vie, « et qu’il eût léguée à sa ville natale, dit quelque part le bibliophile Jacob, si cette ville ne lui avait pas témoigné tant d’indifférence et même tant d’hostilité ».

Balzac n’a pas été plus qu’un autre prophète dans son pays.

Rien n’est facile à expliquer, du reste, comme cette éternelle vérification du vieil adage.

Il y a chez les compatriotes une jalousie instinctive, un absurde orgueil qui les poussent à mettre à l’index les célébrités du cru. La sottise qui a eu le même berceau que le génie ne se résigne jamais à lui rendre hommage. Elle ne comprend pas