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sine de la bibliothèque de l’Arsenal[1], il travaille avec un courage surnaturel, au milieu de privations de toutes sortes et sans rien perdre de sa gaieté. Les lettres qu’il envoie à cette époque à ses sœurs sont des chefs-d’œuvre de naïveté comique et d’enjouement.

Sa mansarde, ouverte à tous les souffles de l’hiver, lui occasionne des maux de dents affreux. Il a les joues enflées par une fluxion perpétuelle.

  1. Rue Lesdiguières, no 7. Balzac demeura ensuite rue du Roi-Doré, puis rue des Marais-Saint-Germain. En 1827, il s’installa rue de Tournon, no 2, dans la maison de Henri de la Touche, avec lequel il se lia d’amitié. En 1830, il logeait rue Cassini. Ce fut là qu’il écrivit Gobseck et la Peau de Chagrin. Depuis, il a tour à tour habité la rue Saint-Honoré, Chaillot, Ville-d’Avray, Passy, et enfin, ce petit hôtel des Champs-Élysées où la mort est venue le prendre.