Page:Mirecourt - Balzac.djvu/30

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l’argent nécessaire à sa propre subsistance est dans une fausse route.

Le jeune homme soupira.

Bien certainement il n’était pas convaincu ; mais il sentait qu’il se brisait la tête contre une muraille de bronze. Par un suprême effort d’énergie, il résolut d’arriver à la fortune et à l’indépendance pour avoir enfin le droit d’écrire.

Un ancien camarade de collége lui prêta des fonds et le mit en mesure d’exploiter une idée de librairie assez féconde. Il s’agissait d’imprimer en un seul volume compact les œuvres de Molière, et, en un second volume pareil au premier, celles de La Fontaine. L’affaire présentait toutes les chances de succès possibles.