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Page:Mirecourt - Balzac.djvu/32

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Voilà donc notre romancier lancé à corps perdu dans toutes sortes d’entreprises typographiques.

Établi rue des Marais-Saint-Germain, no 13, il monte douze presses, organise une fonderie de caractères, donne à toute sa maison l’activité la plus merveilleuse et croit enfin sortir vainqueur de sa lutte avec le sort.

Malheureusement, à cette époque, la Restauration menacée s’imaginait échapper au péril en muselant la presse, en imposant à la librairie entrave sur entrave. Un fonds de roulement de cinquante ou soixante mille livres eût été nécessaire au jeune imprimeur pour attendre des temps moins rudes. Il ne le trouva pas, et fut