Page:Mirecourt - Balzac.djvu/73

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de jaloux encore et plus d’ennemis que partout ailleurs.

Ne voulant pas s’exposer directement à des rebuffades, il fit pressentir sur sa candidature trois académiciens qui passaient pour de chauds meneurs en matière d’élections. Ceux-ci ne parurent pas décidés le moins du monde à lui ouvrir les portes du temple. Le plus influent des trois appuya son refus de cette magnifique raison :

— Que voulez-vous ? M. de Balzac n’est pas dans un état de fortune convenable.

À cela Balzac répondit :

— Puisque l’Académie ne veut pas de mon honorable pauvreté, plus tard elle se passera de ma richesse.