Page:Mirecourt - Balzac.djvu/76

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l’honneur des lettres, établissaient à tous les coins des fabriques de romans, faisaient travailler des esclaves, et signaient sans honte, en face du public, les produits d’une plume anonyme.

Et vous croyez, pirates, avoir impunément écumé l’océan littéraire ? Non ! non ! l’heure de la justice arrive.

À genoux, et rendez gorge ! car votre gloire est volée. Nous le crions bien haut, afin que chacun le sache.

Vous avez à vous seuls absorbé l’héritage commun.

Non-seulement, par vos manœuvres indignes, les jeunes talents qui voulaient grandir furent étouffés dans leur berceau,