Page:Mirecourt - Balzac.djvu/83

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son vivant, l’auteur des Parents pauvres a pu quelquefois manquer de charité chrétienne envers un homme dont il n’estimait ni le talent ni les œuvres. Que sa rancune ait été juste ou non, peu nous importe. Il est mort, et son ennemi, qui ne l’est pas, sonne bruyamment de la trompette pour lui élever un tombeau.

Quelle magnanimité ! quelle noble et généreuse initiative !

Des méchants prétendent que le Mousquetaire languissait, qu’une réclame monstre, un vacarme infernal, un ouragan de publicité, devenaient indispensables pour lui rendre un peu de nerf et de vigueur.

Mais nous n’en croyons rien.

Tout le monde a eu tort dans cette affaire, tout le monde, excepté M. Dumas.